Le vin mousseux
A ne pas sous-estimer !
Le vin mousseux, on l’imagine à tort, comme quelque chose de “rustique”, un peu bourrin, avec des grosses bulles. Pourtant, le champagne, le cava, le prosecco et l’asti sont des vins mousseux !
Aucun produit à l'heure actuelle.
Le vin mousseux
À découvrir dès maintenant !
Le vin mousseux, on le connaît mal. Ou alors ce qu’on connaît de lui c’est (souvent) connoté péjorativement. “Ah mais le mousseux c'est pas bon”. C’est vrai, le vin mousseux souffre d’un délit de sale gueule. Selon nous, c’est parce qu’on ne sait pas trop ce que renferme cette terminologie assez floue. Alors, on a décidé de tout vous expliquer, pour qu’on arrête de le tacler.
Qu’est-ce qu’un vin mousseux ?
Très bonne question ! Le vin mousseux fait partie de la famille des vins à bulles. En anglais on parle de sparkling wine. Pour rappel, un vin mousseux est un vin doté d’une surpression de gaz carbonique générée lors d’une fermentation d’un vin tranquille. En gros, c’est un vin avec des bulles naturelles.
Les différents types de vins mousseux
Saviez-vous qu’il existe plusieurs catégories de vin mousseux ? Elles sont établies selon les méthodes d’élaboration et les degrés alcooliques.
Le vin mousseux (VM) : si vous n’êtes pas un grand amateur de bulles, passez votre chemin. Peu de règles, si ce n’est une pression de 3 bars minimum dans la bouteille, provenant d’une fermentation
Le vin mousseux de qualité (VMQ) : le cahier des charges pour le vin mousseux de qualité est un tantinet plus contraignant que celui du vin mousseux. Ici, la durée de fermentation doit être de 90 jours minimum et le VMQ doit être vieilli 6 mois minimum avant d’être commercialisé. Comme nos vins mousseux Café de Paris !
Le vin mousseux de qualité produit dans une région déterminée (VMQPRD) : un peu long, n’est-ce pas ? On vous met au défi de le dire en une fois sans bégayer. Ce vin mousseux doit être produit sur une aire d’appellation définie par chaque État membre et se conformer aux règles de l’appellation. Donc pour la faire courte : un champagne est un VMQPRD.
Reconnaître les vins mousseux selon leur teneur en sucre
Brut nature, extra-sec ou doux… On a tôt fait de se perdre en regardant les étiquettes de vin mousseux. Pour en finir avec ce casse-tête et enfin savoir à quelle teneur correspond telle ou telle mention, un petit mémo pour s’y retrouver.
- Brut Nature : entre 0 et 3 g de sucre par litre.
- Extra Brut : entre 0 et 6 g par litre.
- Brut : entre 0 et 12 g par litre.
- Extra-sec : entre 12 et 17 g par litre.
- Sec : entre 17 et 32 g par litre.
- Demi-sec : entre 32 et 50 g par litre.
- Doux : plus de 50 g par litre.
Comment élabore-t-on un vin mousseux ?
Pour faire un vin mousseux, on part d’un vin sans bulle. On appelle ça un vin de base. Dans ce vin de base on ajoute du sucre et des levures qui vont se transformer en alcool et en gaz carbonique : c’est là d’où viennent les bulles. Mais hop hop hop, pas si vite. Il existe plusieurs manières de faire du vin mousseux.
La méthode traditionnelle (ou champenoise)
Elle est pratiquée partout dans le monde. À titre d’exemple, c’est la méthode que l’on utilise pour produire notre cava MVSA. Mais revenons-en à nos moutons. Pour élaborer un vin mousseux selon la méthode champenoise, il faut que la seconde fermentation se fasse en bouteille. Il faut donc ajouter du sucre et des levures au vin de base et le mettre en bouteille fermée. Et c’est là que la magie opère ! Au cours de cette fermentation, le sucre se transforme en alcool et en gaz carbonique et comme la bouteille est fermée : le CO2 ne peut pas s'échapper et les bulles se créent.
La méthode Charmat (ou cuve close)
Cette méthode n’est pas sans rappeler la méthode traditionnelle expliquée ci-dessus. À la différence que la prise de mousse ne se fait pas dans une bouteille, mais dans une cuve fermée et sous haute pression. Le vin de base est mélangé à une liqueur de fermentation et des levures, et fermente en cuve close pendant 3 semaines minimum, plus l’élevage. L’avantage de cette méthode ? La maitrise de la qualité et des vins identiques pour toute la cuve.
La méthode par gazéification
Last but not least, la méthode par gazéification. Comme son nom l’indique, cette méthode consiste à introduire du gaz carbonique dans un vin avant sa mise en bouteille. Les vins mousseux élaborés par gazéification sont facilement reconnaissables à la mention “vin mousseux gazéifié” qui doit obligatoirement figurer sur l’étiquette. Dans le cadre de cette méthode, et à la différence de la méthode traditionnelle et de la méthode Charmat, il n’y aucune durée de vieillissement imposée.
Top 3 des idées reçues sur les vins mousseux
“Oh du mousseux, fallait pas”. Dans l’imaginaire collectif, ramener une bouteille de vin mousseux, c'est pas folichon. Le vin mousseux, on l’imagine à tort, comme quelque chose de “rustique”, un peu bourrin, avec des grosses bulles à la Quézac. Pourtant, le champagne, le cava, le prosecco et l’asti sont des vins mousseux et ça ne pose pas de problème ? C’est bien la preuve que certaines idées reçues ont la vie dure. D’ailleurs, on vous a fait une sélection d’idées reçues fréquentes sur les vins mousseux.
- #1 Le champagne est meilleur que le vin mousseux : eh bien non ! C’est faux. Pourquoi ? Parce qu’un champagne est un vin mousseux qui a été élaboré selon la méthode traditionnelle ou champenoise. Donc dire qu’un champagne est meilleur qu’un vin mousseux n’est pas possible. Puisqu’ils font partie de la même famille voyez…
- #2 Il n’existe pas de bon vin mousseux : taratata, on évite les généralités ! Ce n'est pas parce que vous n’avez pas eu de chance en achetant une bouteille de vin mousseux au pif qu’il faut mettre tous les mêmes mousseux dans le même panier. Si jamais vous souhaitez vous réconcilier avec les vins mousseux, vous pouvez aller jeter un coup d’œil dans notre gamme Café de Paris.
- #3 On rajoute du gaz dans tous les vins mousseux : là encore, ce n’est pas tout à fait vrai ! Il existe 3 méthodes différentes pour faire du vin mousseux : la méthode champenoise, la méthode charmat et la gazéification. Sur les 3 méthodes, une seule a recours à la gazéification.